Laurence Oldak

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Laurence Oldak

Naissance Toulouse, Drapeau de la France France
Activité principale Pianiste concertiste
Formation Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris
Maîtres Dominique Merlet
Jacques Rouvier
Théodore Paraskivesco
Dmitri Bachkirov
György Sebők
Leon Fleisher
Anne-Marie Joye
Françoise Thinat
Lucienne Marino
Enseignement CRR de Paris
Récompenses

1er prix de piano et de musique de chambre, Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris (1987)
1er prix de la Fondation Yamaha (en) (1990)

Finaliste du Concours Busoni (1993 & 1995)
Site internet https://laurenceoldak.com/

Laurence Oldak, née le à Toulouse[1], est une pianiste classique et pédagogue française.

Elle enseigne au Conservatoire à rayonnement régional de Paris.

Biographie[modifier | modifier le code]

Formation[modifier | modifier le code]

Laurence Oldak commence ses études musicales à l'âge de 4 ans et entre à l'âge de 6 ans au Conservatoire de Toulouse ; elle donne son premier concert à l'âge de 8 ans à la suite duquel elle est remarquée par Ivry Gitlis et Maria Joao Pires[1],[2].

À 14 ans, elle obtient la médaille d’or au conservatoire de Toulouse dans la classe de Françoise Thinat et un 1er prix de musique de chambre, puis entre au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris dans la classe de piano de Dominique Merlet et la classe de musique de chambre de Jean Hubeau[1]. En 1987, elle obtient un premier prix de piano et de musique de chambre et suit les cours avec Jacques Rouvier et Théodore Paraskivesco[1].

En décembre de la même année, elle est admise à l'unanimité au cycle de perfectionnement (3e cycle) du CNSM de Paris où elle étudie avec Jacques Rouvier[1].

Elle participe alors à de nombreuses masterclasses avec Leon Fleisher et György Sebők. Elle suit régulièrement les conseils de Dmitri Bachkirov à Paris, Salzbourg, Satander et Madrid.

En , Laurence Oldak remporte le Premier Prix de la Fondation Yamaha (en)[2].

En 1992, sa rencontre avec la pianiste Lucienne Marino, disciple de Arturo Benedetti Michelangeli, avec laquelle elle travaillera pendant de nombreuses années, marquera de façon décisive son approche de la musique et son jeu pianistique[3].

En 1993 puis en 1995, elle est finaliste du Concours international de piano Ferruccio-Busoni[2].

Elle donne également plusieurs concerts, dont un en création mondiale à Epinal[4],[5],[6],[7],[8].

Pédagogie[modifier | modifier le code]

Titulaire du CA et du PEA de la Ville de Paris, elle est professeure titulaire de piano au CRR de Paris[9] depuis .

Prix et distinctions[modifier | modifier le code]

Discographie[modifier | modifier le code]

Laurence Oldak a réalisé des enregistrements pour les labels Outhere (Fuga Libera) et Klarthe Records depuis 2015.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d et e « Laurence Oldak », sur www.pianobleu.com (consulté le )
  2. a b c d e et f Laurence Oldak, Biographie, Maison Heinrich Heine
  3. « Cette grande pédagogue a beaucoup compté pour moi, une musicienne peu connue dotée d'une incroyable exigence musicale, […] », Interview, Laurence Oldak, Le Piano Blue.
  4. « Laurence Oldak en concert - L'Officiel des spectacles », sur www.offi.fr (consulté le )
  5. « Concert Laurence Oldak le 20 Novembre 2019 - Salle Colonne », sur www.offi.fr (consulté le )
  6. « Concert de Laurence Oldak au Théâtre Adyar », sur Artcorusse, (consulté le )
  7. « Toulouse : Récital de piano par Laurence Oldak - Consistoire de France », sur france.consistoire.org (consulté le )
  8. « Agenda Epinal - Laurence Oldak », sur www.sortirepinal.fr (consulté le )
  9. Enseignants, CRR de Paris
  10. Scriabin & Zaborov: Dialogue, Fuga Libera, Outhere
  11. Influences, Klarthe Records
  12. « Chopin – Laurence Oldak, piano », sur klarthe.com. Présentation : Dominique Merlet.
  13. « Salle Cortot : concerts classiques, recital de piano, musique de chambre et chant lyrique », sur sallecortot.com (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]